La mairie de Cotonou a annoncé la mise en service d’une fourrière municipale depuis septembre 2025. Cette décision, prise par le maire Luc Sètondji Atrokpo, vise à mieux gérer les véhicules en infraction et à renforcer l’ordre dans la ville.
Selon le communiqué officiel, la mesure doit aider à faire respecter les règles de circulation et de stationnement. La police républicaine et les services techniques de la ville sont chargés d’appliquer strictement ces nouvelles dispositions.
Transfert automatique des véhicules mal garés
Tous les véhicules mal stationnés ou impliqués dans une infraction motos, voitures, camions, bus, tricycles ou engins de chantier seront désormais conduits vers les deux fourrières situées à Dandji et Agbondjèdo.
Pour récupérer un véhicule, il faudra payer les frais de contravention, d’enlèvement et de fourrière. Les retraits sont possibles les lundis, mercredis et vendredis.
Les propriétaires dont les véhicules se trouvent encore dans les commissariats doivent se présenter pour accomplir les formalités. Les engins abandonnés ou dont les propriétaires ne se manifestent pas pourront être vendus aux enchères, comme prévu par l’arrêté municipal du 16 novembre 2025.
Un outil pour rendre la ville plus propre
La mairie veut faire de Cotonou une ville plus propre, plus moderne et plus sûre. La nouvelle fourrière doit permettre de libérer les trottoirs, les voies publiques et les zones encombrées par des stationnements anarchiques.
Le maire appelle les citoyens à plus de civisme, rappelant que l’ordre public dépend de l’engagement de chacun.
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