Législatives 2026 : Charles Toko explique les raisons de son retrait et celui d’Adambi et Gbadamassi ‎

L’honorable Charles Toko a officiellement confirmé qu’il ne sera pas candidat aux élections législatives du 11 janvier 2026. Au micro de Peace FM à Cotonou, il a dévoilé les dessous d’une décision prise conjointement avec Samou Seidou Adambi et Rachidi Gbadamassi. Après plus de deux décennies d’engagement politique au sein de la 8ᵉ circonscription électorale, les trois figures majeures de la mouvance présidentielle disent vouloir passer le relais.
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‎Un retrait collectif et assumé
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‎« Non seulement je confirme l’information, mais je vous dis que je ne suis pas seul », a lancé Charles Toko d’emblée.
‎Réunis dès huit heures du matin, les trois leaders ont décidé ensemble de se retirer des prochaines législatives. Une démarche mûrie, justifiée par la volonté de promouvoir une nouvelle génération.
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‎« Cela fait 20 ans, pour d’autres 30 ans, que nous sommes les leaders de la huitième. Il y a des gens qui nous ont soutenus pendant tout ce temps. Il est temps de faire leur promotion aussi », explique le député.
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‎Il affirme toutefois rester actif : « Nous restons en politique. Nous sommes appelés à d’autres responsabilités. »
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‎Un choix autoforcé, non imposé par le chef de l’État
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‎Interrogé sur une éventuelle influence du président Patrice Talon, souvent présenté comme le promoteur du rajeunissement politique, Charles Toko est catégorique : « Le président Talon ne force personne. C’est notre décision et nous l’assumons. »
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‎Il révèle même que le chef de l’État n’était pas totalement favorable à ce retrait massif :
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‎ « Le président Talon n’était pas tout à fait d’accord avec notre choix. Il craignait que les jeunes ne soient pas encore prêts. »
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‎Mais les trois élus affirment avoir rassuré le président en promettant de rester sur le terrain :
‎« Nous allons battre campagne comme s’il s’agissait de notre propre élection. Nous serons là 24h/24 pour accompagner les jeunes. »
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‎La fin des rivalités au sein du trio
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‎Longtemps perçus comme rivaux politiques dans la 8ᵉ circonscription, les trois hommes affichent désormais une parfaite entente.
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‎« Depuis un an, nous avons fait la paix. Toutes nos sorties se font ensemble. Tout va bien entre nous trois », affirme Charles Toko, balayant les spéculations sur des dissensions internes.
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‎Une nouvelle étape pour la 8ᵉ circonscription
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‎Le retrait ne se limite pas aux législatives. Charles Toko révèle que même aux prochaines communales, les trois leaders ont décidé de céder la place.
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‎« À chaque élection communale, nous étions tête de liste. Cette fois-ci, nous avons décidé de laisser les jeunes conduire eux-mêmes. »
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‎Pour lui, il s’agit d’un geste symbolique mais indispensable :
‎« On préfère laisser les jeunes se battre et apprendre à se battre, car demain c’est eux qui seront là. »
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‎Pas un retrait de la politique
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‎Charles Toko insiste : ne pas être candidat ne signifie pas tourner la page politique.
‎Rachidi Gbadamassi demeure ministre-conseiller, Samou Adambi reste fonctionnaire de l’État, et lui-même poursuit ses activités dans l’enseignement agricole et le secteur médiatique.
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‎« On n’a pas besoin d’être député ou ministre pour servir un parti. Nous restons des leaders du Bloc Républicain et nous serons sur le terrain », rappelle-t-il.
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‎Un avenir encore ouvert
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‎L’honorable conclut en laissant ouverte la possibilité d’occuper de nouvelles fonctions :
‎« Peut-être que vous nous verrez demain à d’autres postes de responsabilité. »
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‎Cette interview marque une étape politique majeure pour la mouvance dans la 8ᵉ circonscription, où le passage de relais s’annonce comme l’un des faits les plus marquants de ces législatives 2026.