À une semaine de l’élection présidentielle ivoirienne, Sam Wakouboué, journaliste et cadre de Lakota, a sillonné le samedi 18 octobre 2025 plusieurs localités de sa circonscription pour encourager les populations à adopter un comportement responsable et pacifique.
Lors d’une rencontre avec les membres de l’organisation Jeunesse républicaine engagée pour le développement de la Côte d’Ivoire (JRED-CI) à Niambézaria, Sam Wakouboué, directeur de la communication au ministère des Affaires étrangères, a rappelé le lourd bilan de la crise post-électorale de 2011, où 85% des 3 000 victimes étaient des jeunes. Il a insisté sur la nécessité pour la jeunesse de tirer les leçons du passé et de s’abstenir de toute violence. « Notre objectif est d’encourager les jeunes de Niambézaria et des environs à vivre des élections apaisées », a-t-il souligné.
Le cadre a insisté sur le rôle déterminant de la jeunesse dans l’avenir du pays. « La Côte d’Ivoire que nous construisons aujourd’hui leur sera héritée demain », a-t-il déclaré, les invitant à éviter tout acte violent qui pourrait mettre en péril la paix dans la région, classée à plusieurs reprises « zone rouge » lors des scrutins précédents.
Sam Wakouboué a également sensibilisé les jeunes sur les comportements à proscrire, tels que le blocage des routes avec des arbres, et a rappelé que la loi impose le respect et la sécurité. Les membres de la JRED-CI ont assuré leur engagement à préserver la paix tout au long du processus électoral.
Avant cette étape, le journaliste s’était rendu à la mosquée de Niambézaria, exhortant les fidèles à prier pour des élections calmes et pour le président Alassane Ouattara, dont il a salué le leadership. Il a également contribué à hauteur de 1,3 million de F CFA pour les travaux de construction de la mosquée.
Le lendemain, il a poursuivi sa tournée auprès de la communauté chrétienne de Lakota et de la communauté Sénoufo du village de Niazaroko, les appelant à prier pour la paix et à cultiver la tolérance durant le scrutin.
Pour le 25 octobre 2025, le Conseil constitutionnel a validé cinq candidatures sur 60 dossiers : le président sortant Alassane Ouattara, l’ex-Première dame Simone Ehivet, Jean-Louis Billon, Ahoua Don-Mello et Henriette Lagou. L’opposition, regroupée au sein du Front commun PPA-CI/PDCI, dénonce l’exclusion de ses leaders, dont l’ex-président Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, et avait prévu des marches interdites par les autorités. Suite à ces tensions, le gouvernement a pris un arrêté interdisant toutes manifestations publiques sur deux mois, à l’exception des campagnes électorales.
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