À l’occasion de l’Aïd Al-Mawlid Annabawi, le roi Mohammed VI a gracié 681 personnes condamnées par les juridictions marocaines, a annoncé jeudi le ministère de la Justice.
Parmi elles, 488 sont des détenus : 12 ont bénéficié d’une grâce totale sur le reste de leur peine et 476 ont vu leur peine réduite. En parallèle, 193 condamnés en liberté ont aussi été concernés. Selon le communiqué, 65 ont obtenu une dispense de peine d’emprisonnement ou de son reliquat, neuf ont bénéficié d’une grâce sur la peine privative de liberté avec maintien de l’amende, 103 d’une remise d’amende et seize d’une annulation de condamnations combinant prison et amende.
Ces grâces royales, régulièrement accordées lors des grandes fêtes religieuses et nationales, poursuivent un double objectif : marquer symboliquement la célébration et favoriser la réinsertion sociale des bénéficiaires.
En 2024, à l’occasion du Mawlid, environ 742 personnes avaient été graciées, et plus de 1 400 lors de la Fête du Trône quelques mois plus tôt. Le nombre de bénéficiaires varie selon les occasions, oscillant généralement entre 600 et 1 500 par an.
Au-delà des chiffres, ces décisions illustrent la volonté du souverain d’associer justice et miséricorde. Elles s’adressent aussi bien aux personnes incarcérées qu’aux condamnés libres, même si elles alimentent parfois le débat sur l’équilibre entre clémence et rigueur judiciaire.
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