À cinq ans du Mondial 2030 qu’il coorganise avec l’Espagne et le Portugal, le Maroc multiplie les investissements pour se positionner en acteur majeur du tournoi. Depuis l’exploit des Lions de l’Atlas au Qatar en 2022, Rabat fait du football un levier de rayonnement et de cohésion. Le Complexe Mohammed VI de football, fleuron de cette stratégie, en est le symbole : 35 hectares, 11 terrains, 5 hôtels, une piscine olympique, un centre médical dernier cri. Toutes les équipes nationales y sont centralisées. Selon Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, le site est désormais totalement amorti.
Autre chantier majeur : le stade Ibn Batouta de Tanger. Sa capacité va passer de 45 000 à plus de 62 000 places. Un nouveau toit de 55 000 m² y sera installé, le deuxième plus vaste au monde après celui du Maracanã. Montant investi : 340 millions d’euros.
Avant 2030, deux CAN se joueront au Maroc : la féminine dès ce samedi, la masculine en fin d’année. Ces compétitions feront office de test grandeur nature sur les plans logistique, sécuritaire et organisationnel.
Le royaume espère aussi accueillir des bureaux de la FIFA sur son sol, preuve de son engagement. À travers cette montée en puissance, le Maroc veut faire du Mondial non seulement un rendez-vous sportif, mais un outil de diplomatie, d’innovation et de coopération à l’échelle continentale.
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