En République démocratique du Congo, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, a été suspendu après des propos jugés stigmatisants sur les femmes tutsi. Samedi 27 décembre, il avait déclaré à la télévision publique qu’une supposée stratégie d’infiltration du Rwanda pourrait passer par des liens familiaux ou matrimoniaux.
L’état-major des FARDC a condamné ces déclarations, les qualifiant « incompatibles avec les valeurs républicaines et les missions de l’armée ». Il précise que ces propos ne représentent ni la position officielle de la RDC, ni celle du président Félix Tshisekedi.
L’incident a provoqué de nombreuses réactions. En RDC, la société civile et des responsables politiques ont dénoncé ces paroles. À l’international, le Rwanda et la Belgique ont exprimé leur inquiétude, parlant de menace pour la paix et appelant à rejeter tout discours de haine.
Aucune sanction n’a été annoncée contre la télévision publique. Cet épisode survient peu après l’adoption d’une note gouvernementale encadrant la parole officielle des responsables publics
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