Depuis septembre 2025, Bamako souffre d’une pénurie sévère de carburant. Le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, attaque régulièrement les camions-citernes sur les routes venant de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, principales sources d’approvisionnement pour la capitale.
Les stations-service sont souvent vides et le carburant se vend très cher sur le marché noir. Les habitants font de longues queues et certaines écoles ferment temporairement. Les services publics, comme l’eau et l’électricité, sont également perturbés.
Le JNIM mène ce qu’il appelle un « djihad économique » pour frapper l’État, faire fuir les investisseurs et affaiblir la junte militaire. L’armée malienne escorte les convois, mais les attaques rendent la situation difficile à contrôler. Même si quelques camions ont pu arriver fin novembre sous protection, la vie reste compliquée et les habitants continuent de rationner le carburant.
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