À quelques jours de l’élection présidentielle en Centrafrique, Martin Ziguélé, principal opposant au président sortant, affirme être victime de pressions et de manœuvres politiques. L’élection est prévue pour le 28 décembre 2025.
Selon Ziguélé, certains médias et acteurs politiques ont diffusé des informations fausses ou trompeuses pour le discréditer. Ces publications prétendaient qu’il aurait appelé ses partisans à soutenir le président sortant, ce que l’opposant nie catégoriquement. Il affirme qu’il se bat pour que le scrutin soit juste et transparent, et que chaque candidat puisse présenter ses idées librement.
Martin Ziguélé s’inquiète également de ce qu’il appelle des pressions sur ses partisans et sur les structures de son parti, qui pourraient limiter sa capacité à mener campagne normalement. Il appelle les autorités à garantir l’équité du processus électoral et à protéger les droits de tous les candidats.
Cette prise de position intervient dans un contexte déjà tendu politiquement, où la confiance entre les différentes forces politiques est fragile. Les observateurs craignent que des accusations infondées et la désinformation influencent l’opinion publique et compromettent la crédibilité du scrutin.
Pour Ziguélé, il est important que la population puisse choisir librement son président, sans subir de manipulations médiatiques ou de pressions politiques. Il insiste sur le respect des règles démocratiques et sur la nécessité d’un climat électoral serein pour le pays.
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