Réunis le 14 décembre 2025 lors de leur 68ᵉ sommet, les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont décidé de réviser les textes fondamentaux de l’organisation. Cette réforme vise à adapter l’institution aux réalités actuelles et à se rapprocher davantage des populations ouest-africaines.
Après plus de cinquante ans d’existence, la CEDEAO est souvent critiquée pour son éloignement des préoccupations des citoyens. Beaucoup estiment qu’elle privilégie les dirigeants au détriment des besoins quotidiens des populations. Face à ce constat, les dirigeants veulent revoir les règles afin de rendre l’organisation plus efficace et plus proche du peuple.
La réforme annoncée concerne plusieurs domaines clés : l’emploi des jeunes et des femmes, le renforcement de l’unité régionale, la transformation économique et numérique, ainsi que la paix et la sécurité dans une région confrontée à l’instabilité et au terrorisme. La question de la bonne gouvernance et du respect des principes démocratiques a également été abordée.
La CEDEAO traverse une période difficile, marquée par des crises politiques et le retrait de pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pour de nombreux observateurs, cette révision des textes représente une opportunité de redonner de la crédibilité à l’organisation.
Si la réforme est menée de manière inclusive et transparente, la CEDEAO pourrait renforcer son rôle et redevenir un acteur majeur de l’intégration et de la stabilité en Afrique de l’Ouest.
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