Depuis près d’un mois, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), dirigé par Iyad Ag Ghaly, impose un blocus stratégique sur les principales routes reliant Bamako au reste du pays. Cette manœuvre a provoqué une pénurie de carburant qui affecte désormais l’ensemble des secteurs économiques.
La conséquence la plus immédiate se fait sentir dans le transport et la logistique : les routes étant bloquées, les entreprises peinent à acheminer marchandises et approvisionnements. Dernier signe de l’ampleur de la crise, le groupe MSC vient d’annoncer la suspension de ses activités au Mali, craignant l’impact durable de cette paralysie.
Cette situation met en lumière la vulnérabilité du pays face aux actions coordonnées des groupes armés et suscite des inquiétudes sur l’avenir économique et social de la capitale.
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