Les derniers sondages publiés par le New York Times et le Siena College ont apporté une nouvelle dynamique à la campagne présidentielle américaine. En effet, la vice-présidente Kamala Harris est désormais en tête des intentions de vote dans trois États cruciaux pour l’élection de novembre : le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin.
Avec 50 % des intentions de vote contre 46 % pour Donald Trump, Kamala Harris semble avoir conquis les électeurs de ces États clés du « Midwest ». Cette inversion de tendance intervient au moment où la campagne des républicains montre des signes de fragilité, tandis que les démocrates semblent regagner du terrain.
Les électeurs interrogés semblent également avoir une préférence pour Kamala Harris en tant que candidate plus intelligente et mieux qualifiée pour gouverner le pays. Cependant, Donald Trump reste en tête sur les grands thèmes de la campagne tels que l’économie et l’immigration.
Malgré ces bons résultats pour Kamala Harris, la campagne de Donald Trump remet en question la fiabilité de ces sondages, soulignant les erreurs passées des sondages qui avaient sous-estimé le soutien au président en 2016. De plus, l’avance de Kamala Harris reste dans la marge d’erreur moyenne des sondages de 4,5 points.
L’annonce récente de la nomination du gouverneur du Minnesota Tim Walz en tant que colistier de Kamala Harris semble avoir renforcé la confiance des démocrates. Avant le retrait de Joe Biden, Donald Trump était considéré comme favori, mais la situation semble avoir évolué depuis.
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